Day: March 6, 2016

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Eglise Santa Maria d’Assunta à Fornovo di Taro
Dragon Statue
Image by kristobalite
Eglise romane Santa Maria Assunta ; commune de Fornovo di Taro, province de Parme, région d’Emilie-Romagne, Italie

… La façade donne sur la place de l’église, l’un des deux centres autour desquels se groupent depuis toujours les habitations de Fornovo (l’autre centre est la place du marché, et de l’un à l’autre s’étend la rue principale du village). Les maisons serrent d’assez près la piève; la façade est intégralement visible mais l’abside tout entière reste emprisonnée, et on peut seulement en avoir à la dérobée une vue par côté. Quant aux flancs, leur intérêt se trouve en dehors de notre perspective romane, du fait de la présence des chapelles qui les occupent presque entièrement. Vers l’extrémité du flanc gauche s’élève le massif clocher, dont la maçonnerie rustique en pierre est faite d’assises irrégulières. La façade est à deux rampants, plutôt ramassée (mais il faut par la pensée lui rendre presque 1 m de hauteur, tellement le niveau extérieur a remonté depuis le XIe siècle jusqu’à nos jours). La maçonnerie est tout en pierre, d’aspect très sévère. Il n’y a qu’un seul portail, cintré, en retrait par rapport au plan de la façade et inscrit dans un arc aveugle, de plus grand diamètre : l’arc central du porche de 1200. Les ouvertures consistent en deux gracieuses fenêtres doubles au-dessus du portail, une petite fenêtre en croix qui les surmonte et deux archères verticales aux côtés du portail, invention du restaurateur dont nous ne connaissons pas la raison. Deux solides contreforts encadrent cette façade. Il s’agit d’une façade due à la restauration, qui ne nous dit pas grand-chose de son aspect originel, mis à part l’arc du porche qui entoure le portail actuel. De toute façon, le vigoureux parement de pierre et l’absence de décoration arbitraire en font une introduction sobre et très convenable à notre monument. Les éléments sculptés encastrés dans la façade sont au nombre de sept. Deux d’entre eux sont les chapiteaux du portail extérieur, c’est-à-dire de l’arc central du porche, les seuls à leur emplacement originel; dans le contrefort de gauche sont encastrés deux atlantes provenant du même portail, et au-dessous une plaque (1 m 15 x 0 m 98) avec deux lutteurs; à côté du contrefort de droite est encastrée une autre plaque (1 m 53 x 0 m 95); enfin, à droite du portail à la hauteur du tympan, s’ouvre une niche où l’on voit un personnage sans tête en ronde-bosse, en vêtement de pèlerin. Revenons aû portail, pour en étudier les chapiteaux : l’un et l’autre sont fort intéressants, de thème inhabituel et propres à stimuler l’imagination pour en saisir la signification. A gauche, un centaure, en train de tendre son arc, porte en croupe un autre personnage qui tient en main un faisceau de flèches, sans doute les munitions pour l’arc du centaure. A droite, deux personnages assis, peut-être un homme et un une femme, se tiennent par la main, mais la femme à son tour tient par la main un démon tapi à l’angle. A l’intrados de l’arc sont visibles, dans deux fentes laissées oppor­tunément ouvertes par les restaurateurs, deux autres personnages l’un assis sur un trône et l’autre impossible à identifier : et au-dessous de ces personnages se trouvent les faces internes des chapiteaux avec les symboles des évangélistes (le taureau à droite, l’aigle à gauche, les deux autres difficiles à reconnaître). Plus bas devaient se trouver deux atlantes pour soutenir l’arc : ce sont ceux qui sont encastrés dans le contrefort de gauche, et l’on ne comprend pas pourquoi ils n’ont pas été remis à leur emplacement exact. Le pèlerin sans tête à l’intérieur de la niche est une figure suggestive et très normale en ce lieu. Il n’est pas improbable que son emplacement originel ait été en façade (nous ne savons pas où; certainement pas là où il se trouve actuellement) comme Raimondinus sur la façade de la cathédrale de Fidenza. Malgré la mutilation de la tête et son mauvais état général, nous pouvons remarquer sur ce personnage bien des détails curieux : la ceinture bien dessinée, d’où pendent cinq grosses clefs, un seau en bois tenu de la main droite, un gros fardeau – comme un sac – porté sur les épaules, une besace suspendue au côté. Quant aux deux plaques, il s’agit de pièces séparées provenant presque certainement de la chaire démontée dont nous trouverons à l’intérieur le fragment principal. On ne voit pas bien pourquoi elles demeurent à l’extérieur, dans une position tout à fait arbitraire, exposées aux méfaits des intempéries de façon déplorable. Le groupe des lutteurs est étrange et difficilement explicable; tous les deux se tiennent par le bras, et au-dessus sont suspendus deux objets indéchiffrables, peut-être des torches. Le visage des deux personnages est complètement mangé par le temps mais les corps ont du mouvement et l’attitude de la lutte est très réaliste. La plaque des peines de l’enfer est mieux conservée ; c’est une composition riche et élaborée (qui rappelle d’emblée le tympan de Talignano avec la pesée des âmes où dans un faible espace sont réunis diverses scènes et de nombreux personnages. Les épisodes peuvent se ramener à trois, mais chacun a « ses épisodes dans l’épisode ». L’ensemble est un récit bref mais dense, centré sur l’essentiel, semblable à la parole d’un vieux frère prêcheur, peu stylé mais plein d’un feu sacré. L’épisode central représente un usurier (au visage aujourd’hui effacé) qui subit les peines de son avarice : un diable lui arrache les dents avec une tenaille, tandis qu’un autre lui appuie sur les épaules un gros poids (un coffre ou bien un grand livre); à son cou pendent trois bourses, peut-être vidées de leur or et remplies de pierres. Du côté droit est figurée une chaudière pleine de poix bouillante où sont plongées les âmes damnées que deux diables y enfoncent en leur appuyant sur la tête; sous le chaudron deux autres diables attisent le feu chacun avec son soufflet. Enfin à gauche nous voyons l’épisode le plus mouvementé : les âmes qui tombent d’en haut, entraînées par des diables ailés, et finissent dans la gueule grande ouverte d’un énorme dragon. Cette plaque a une forme trapézoïdale qui a laissé Porter fort perplexe, mais que Quintavalle explique de façon très convaincante : il doit s’agir d’une plaque ornant le flanc gauche de la chaire et le côté en biais suivait la pente ascendante de l’escalier. Au début du mur latéral de droite, avant les chapelles, un portail s’ouvre dans le narthex, surmonté d’une autre pièce sculptée d’un extrême intérêt : l’arc fait d’une riche voussure à deux cordons, et son archivolte où figurent des scènes de chasse. Les sculptures s’insèrent dans une bordure singulière en forme d’escalier avec cinq marches de chaque côté (nous en retrouverons une semblable dans l’église voisine de Bardone, qui donne une belle impression de mouvement. Dans le premier degré de droite est inscrit le chasseur armé d’une lance, dans les autres se suivent en un mouvement ascendant le chien qui poursuit le cerf, et le cerf lui-même. Sur le degré situé à la clef de l’arc se trouve un aigle aux ailes déployées. En descendant les degrés du côté gauche nous trouvons divers animaux fantas­tiques qui semblent se poursuivre les uns les autres. Cet arc apparaît remployé, plus étroit que le portail auquel il est adapté, mais il n’est pas facile d’imaginer quel en fut l’emplacement originel. …

(extrait de : Emilie romane ; Sergio Stocchi, Ed. Zodiaque, Coll. La nuit des Temps, 1984, pp. 149-154)

Coordonnées GPS : N44.689739 ; E10.09939

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Dragon Statue
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Dragon Statue
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Mythical Winged Dragon Climbing Medieval Castle Statue for Decorative Ancient & Gothic Home Decor Sculptures and Figurines As Metallic Look Collectible Fantasy Gifts

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  • A mythical winged dragon guards a medieval castle, and the pewter-like finish and amazing detail of this dramatic statue make it an awe-inspiring sculpture for your kingdom’s décor. – See full description below.
  • Dimensions: 4 3/8″ x 4 3/8″ x 8″ high. Weight: 0.9 lbs.
  • Individually hand-crafted from cold cast resin.
  • Because our polyresin products are individually hand-crafted works of art, colors may vary slightly from what is pictured here.
  • Packaged in a decorative gift box.

A mythical winged dragon guards a medieval castle, and the pewter-like finish and amazing detail of this dramatic statue make it an awe-inspiring sculpture for your kingdom’s décor. This Gothic sculpture’s remarkable details get added dimension from the coal-black highlights that set off the subtle luster of ancient burnished silver. This is certainly a worthy decoration for the chamber of any king, and makes a great gift idea for collectors of fantasy décor.

List Price: $ 22.99

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